Usine marémotrice, panneaux photovoltaïques, fermes éoliennes... Au cours de ces dernières années, Google a su faire preuve d’exemplarité écologique. Son dernier investissement : l’achat, pour 200 millions de dollars, du site éolien de Spinning Spur Wind au Texas. Les investissements de l'entreprise dans des projets verts de grande ampleur se montent désormais à plus de un milliard de dollars.
Cet établissement porte la capacité de Google en énergies renouvelables à deux gigawatts. Depuis 2010, le géant de Mountain View a racheté dix fermes solaires ou éoliennes, indique La Tribune dans son édition du 11 janvier 2013.
© Google
Empreinte carbone de Google en 2011.
L’efficience énergétique des datacenters est au cœur des préoccupations vertes de l’entreprise. En 2011, Google a émis 1,6 million de tonnes de CO2. Du coup, le centre de données durable devient le premier levier de sa stratégie verte. Grâce aux bonnes pratiques mises en place, les datacenters Google se révèlent deux fois moins énergivores que la moyenne (Power Usage Effectiveness de 1,14 contre 2,25 pour un datacenter traditionnel).
En février 2012, Greenpeace le positionnait d’ailleurs en tête de son classement « Cool IT »[document PDF] pour sa transparence et sa stratégie ambitieuse en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Google s’est fixé comme objectif de ne recourir, à terme, qu’à des énergies renouvelables pour couvrir l’ensemble de ses opérations.
Cependant, l’exemplarité écologique de l’entreprise n’est pas désintéressée. Ces projets constituent un moyen pour la firme américaine de diversifier ses placements. Ils représenteront prochainement, via le rachat de l’électricité par les particuliers, une nouvelle ressource financière non négligeable. Les mesures déjà mises en œuvre lui aurait permis de baisser sa facture électrique de l’ordre de un milliard de dollars. Enfin, dernier atout et non des moindre, cet engagement en faveur des énergies renouvelables permet à Google de soigner son image de marque.
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