L'éditeur de jeux sur Internet Zynga va lancer un vaste plan de réduction de coûts, notamment via des licenciements et des fermetures de studios, moins d'un an après son introduction en Bourse dans une année d'euphorie sur les valeurs internet.
Licenciements-ville
« Nous avons dû prendre des décisions difficiles autour des produits, des équipes et du personnel », a écrit mardi dans une note interne le patron et fondateur de cette start-up basée à San Francisco, Mark Pincus. L'éditeur des jeux FarmVille et Mafia Wars, qui ont connu un fort succès sur Facebook, va « se séparer » de 5% de son personnel à plein-temps, arrêter 13 de ses jeux et réduire de manière draconienne ses dépenses dans la franchise « Ville ».
Zynga compte aussi fermer ses studios de création de Boston et tailler dans ses équipes basées à Austin. Ses studios japonais et britanniques sont aussi sur la sellette. Ces coupes doivent permettre à la société créée en 2007 de se recentrer sur des jeux plus prometteurs et d'accélérer son développement sur les appareils mobiles. Mark Pincus a indiqué qu'il discuterait de ces décisions mercredi après l'annonce des résultats trimestriels de sa compagnie, lors d'une conférence par internet.
Zynga compte aussi fermer ses studios de création de Boston et tailler dans ses équipes basées à Austin. Ses studios japonais et britanniques sont aussi sur la sellette. Ces coupes doivent permettre à la société créée en 2007 de se recentrer sur des jeux plus prometteurs et d'accélérer son développement sur les appareils mobiles. Mark Pincus a indiqué qu'il discuterait de ces décisions mercredi après l'annonce des résultats trimestriels de sa compagnie, lors d'une conférence par internet.
Perdre les têtes
En août, Zynga avait perdu son directeur de la création Mike Verdu, le cinquième manager à quitter le groupe ce mois-là, selon Raymond James International. Les frères Bettner, créateurs de Words with Friends, ont également quitté l’aventure en octobre dernier. Suivis et précédés par d’autres acteurs, comme Laurence Toney, directeur de l’offre Poket...
L'action Zynga perdait plus de 3% à 2,28 dollars, mardi 23 octobre, après la clôture de la Bourse. Zynga, qui surfe sur la mode des réseaux sociaux en ligne, était entrée en Bourse en décembre 2011, au prix de 10 dollars par action. L'entreprise a fortement réduit en juillet ses prévisions de résultats pour l'année, après l'annonce d'une perte nette inattendue de 23 millions de dollars et d'un ralentissement de son activité au deuxième trimestre. Ses résultats seront aussi marqués par le rachat d'une petite start-up new-yorkaise, OMGPOP, qui lui aurait coûté 200 millions de dollars.
L'action Zynga perdait plus de 3% à 2,28 dollars, mardi 23 octobre, après la clôture de la Bourse. Zynga, qui surfe sur la mode des réseaux sociaux en ligne, était entrée en Bourse en décembre 2011, au prix de 10 dollars par action. L'entreprise a fortement réduit en juillet ses prévisions de résultats pour l'année, après l'annonce d'une perte nette inattendue de 23 millions de dollars et d'un ralentissement de son activité au deuxième trimestre. Ses résultats seront aussi marqués par le rachat d'une petite start-up new-yorkaise, OMGPOP, qui lui aurait coûté 200 millions de dollars.
Trop près de Facebook
En définitive, le parcours de Zynga est extrêmement lié à Facebook. Trop lié. L’éditeur avait notamment beaucoup souffert juste avant et juste après l’introduction en bourse du géant des réseaux sociaux. Trop dépendants de Facebook pour ses revenus, le problème de monétisation de la société de Mark Zuckerberg avait également rejailli sur l’éditeur. En mars dernier, Zynga lançait son propre portail de jeux, dans l’espoir de créer un univers social parallèle à Facebook. Ces licenciements peuvent être perçus comme un échec de cette prise d’indépendance ou comme l’arrivée à maturité d’un marché. Depuis quelques semaines, Facebook accélère le renforcement de son modèle économique en lançant de nouveaux services, et Zynga qui semblait au cœur du système paraît tout à coup, très isolé.
-->